Jean-Marie Dubois, historien de l’art, rédacteur-concepteur de projets culturels, assisté par sa compagne, Malka Marcovich, historienne, spécialiste des droits des femmes, dénonce les agissements coupables de son grand-père, Lucien Nachin, pendant la Seconde Guerre Mondiale. Une dénonciation à titre posthume. On le sait. La situation est désormais reconnue. Le travail d’épuration à la Libération, fut lamentablement bâclé. On préférait tondre des femmes de tous âges, dans les rues, et, fusiller des opposants politiques, sans aucun procès. Lucien Nachin, dont Jean-Marie Dubois nous dit qu’il fut l’ami du général de Gaulle, avait offert ses services au sein de l’équivalent de l’époque de la RATP, au Maréchal Pétain, à Pierre Laval et surtout, à Robert Bousquet, l’ami éternel de François Mitterrand, responsable des rafles du Vel d’Hiv, et de l’expédition de milliers de familles juives vers les chambres à gaz allemandes. Fallait-il dénoncer son grand-père, soixante-dix ans après les faits ? L’enquête de Jean-Marie Dubois et Malka Marcovich est très sérieuse. Elle confirme l’indigne rôle joué par une partie de l’administration française soumise aux collaborateurs vichystes. Une lecture indispensable. Broché. 205 p. Format : 21,5 x 14,5 cm. 18€.
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